Éclat - exposition de Julie Giraud aux ateliers du Carré Rouge à Carrouges (61)
Face à l'image,
peut-être s'approcher des images,
ne les abandonner ni au
trop plein d'images qui noie et aveugle,
ni à de simples signes qui nous
disent comment penser.
S'en approcher et comprendre leurs contradictions,
S'en approcher et comprendre leurs contradictions,
leurs complexités,
tenter
de les voir plutôt que de les fuir sous prétexte de manipulation, voire
de fanatisation.
Julie Giraud fréquente avec passion les images et s'attaque aux plus dures d'entre elles, aux plus sauvages, rabotées au tractopelle, celles qui sont au cœur de notre culture de communication, spectacle du quotidien qui arrive en vain …
Julie les observe, les recadre, les manipule avec quelques outils -Courrier International, google image, l'atelier de sérigraphie* - pour les (re)produire.
Cette présentation à nouveau transforme notre regard d'images asservies à l'information, aux œuvres où jouent le dessin, les matières et les couleurs.
Julie crée une fascination qui ouvre une pensée formelle. Là où la forme n'était que le support d'un présupposé - la communication d'un message - Julie nous invite à panser l'a pensée d'un cadrage, d'un point de vue. Manipulés par ce plaisir formel, nous fixons ces représentations pour y voir la trace d'un signe. L'important ici étant la trace et non le signe. La trace portant en elle une absence, y fixer un regard n'est pas une fermeture mais un débordement d'elle-même.
Les œuvres de Julie nous offrent une ouverture par la manipulation sensible (de sa main et de notre regard). Dans un contexte d'images surexposées, ses images laissent la place aux regards critiques sur leur dé/re construction. En consentant à cette approche, notre regard y voit un peu mieux ; c'est là pour moi l’urgence d'y faire face.
Étienne Taburet.
Mai 2013.
Julie Giraud fréquente avec passion les images et s'attaque aux plus dures d'entre elles, aux plus sauvages, rabotées au tractopelle, celles qui sont au cœur de notre culture de communication, spectacle du quotidien qui arrive en vain …
Julie les observe, les recadre, les manipule avec quelques outils -Courrier International, google image, l'atelier de sérigraphie* - pour les (re)produire.
Cette présentation à nouveau transforme notre regard d'images asservies à l'information, aux œuvres où jouent le dessin, les matières et les couleurs.
Julie crée une fascination qui ouvre une pensée formelle. Là où la forme n'était que le support d'un présupposé - la communication d'un message - Julie nous invite à panser l'a pensée d'un cadrage, d'un point de vue. Manipulés par ce plaisir formel, nous fixons ces représentations pour y voir la trace d'un signe. L'important ici étant la trace et non le signe. La trace portant en elle une absence, y fixer un regard n'est pas une fermeture mais un débordement d'elle-même.
Les œuvres de Julie nous offrent une ouverture par la manipulation sensible (de sa main et de notre regard). Dans un contexte d'images surexposées, ses images laissent la place aux regards critiques sur leur dé/re construction. En consentant à cette approche, notre regard y voit un peu mieux ; c'est là pour moi l’urgence d'y faire face.
Étienne Taburet.
Mai 2013.