Une rencontre avec Alain Bizeau au Frac Bretagne. A
cette occasion, il présentera un portolio de gravures sur papier"le
composant monté en image", coproduit par l’@IUT de Rennes et le Fonds
régional d’art contemporain Bretagne.
Il en va des objets comme des images et des discours, la perte les guette : perte d’usage, de valeur, de sens, d’intérêt, etc. L’obsolescence - même non programmée - est un destin largement partagé. Ce rapport au temps irrigue la démarche artistique d’Alain Bizeau qui porte un intérêt marqué à des techniques aussi ancestrales que le dessin et la gravure. En détournant l’usage d’une machine industrielle à faire des circuits imprimés, il a réalisé un portfolio de gravures étonnamment contemporaines à partir d’une recherche sur l’obsolescence menée à l’IUT de Rennes avec des étudiants participant au workshop le composant monté en image. Singulière accélération des procédures par ce retour à une nouvelle sorte de photogravure ! Comme un retour aux expérimentations menées aux origines de la photographie début XIXe siècle, du temps de Niepce et Daguerre.
"Ce qui caractérise le travail d’Alain Bizeau, c’est une imbrication très forte entre les lieux, les questionnements et les déplacements pour une production elle-même mouvante et dont on perçoit bien qu’elle ne laissera ni l’artiste, ni le spectateur au bout de ses surprises.
Après une formation à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, Alain Bizeau commence par réaliser des peintures sur châssis, révélant « un univers de préoccupations sensibles et formelles entre paysagisme abstrait et recherche de la matière ». A l’époque, la photographie ne lui sert qu’à garder une trace des accrochages successifs. A travers ces documents il perçoit vite l’importance de la mise en espace de l’oeuvre.
Il abandonne alors les limites de son atelier pour un lieu plus vaste, la ville elle-même, investissant des friches industrielles de banlieue. Lieux de production abandonnés qui ne pouvaient qu’inciter à une production autre qui prendra en charge les notions d’exil, de changements, de déménagements. Dorénavant, sculptures, photographies et peintures deviennent les différents bagages qu’il transporte ou laisse en consigne pour voyager plus léger, attentif aux frontières et aux interstices des espaces publics ou privés." (Extrait d’un texte de Danielle Robert-Guédon, Frac Bretagne)
Il en va des objets comme des images et des discours, la perte les guette : perte d’usage, de valeur, de sens, d’intérêt, etc. L’obsolescence - même non programmée - est un destin largement partagé. Ce rapport au temps irrigue la démarche artistique d’Alain Bizeau qui porte un intérêt marqué à des techniques aussi ancestrales que le dessin et la gravure. En détournant l’usage d’une machine industrielle à faire des circuits imprimés, il a réalisé un portfolio de gravures étonnamment contemporaines à partir d’une recherche sur l’obsolescence menée à l’IUT de Rennes avec des étudiants participant au workshop le composant monté en image. Singulière accélération des procédures par ce retour à une nouvelle sorte de photogravure ! Comme un retour aux expérimentations menées aux origines de la photographie début XIXe siècle, du temps de Niepce et Daguerre.
"Ce qui caractérise le travail d’Alain Bizeau, c’est une imbrication très forte entre les lieux, les questionnements et les déplacements pour une production elle-même mouvante et dont on perçoit bien qu’elle ne laissera ni l’artiste, ni le spectateur au bout de ses surprises.
Après une formation à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, Alain Bizeau commence par réaliser des peintures sur châssis, révélant « un univers de préoccupations sensibles et formelles entre paysagisme abstrait et recherche de la matière ». A l’époque, la photographie ne lui sert qu’à garder une trace des accrochages successifs. A travers ces documents il perçoit vite l’importance de la mise en espace de l’oeuvre.
Il abandonne alors les limites de son atelier pour un lieu plus vaste, la ville elle-même, investissant des friches industrielles de banlieue. Lieux de production abandonnés qui ne pouvaient qu’inciter à une production autre qui prendra en charge les notions d’exil, de changements, de déménagements. Dorénavant, sculptures, photographies et peintures deviennent les différents bagages qu’il transporte ou laisse en consigne pour voyager plus léger, attentif aux frontières et aux interstices des espaces publics ou privés." (Extrait d’un texte de Danielle Robert-Guédon, Frac Bretagne)