Donation Marie-Aline Prat
Huit œuvres réalisées de 1961 à 2009 par trois artistes français, trois Américains et deux Britanniques.
Le tableau de Martin Barré intitulé 61-T-36 vient rappeler l’importance toujours plus évidente d’un des peintres abstraits les plus singuliers de l’après-guerre,
tandis que Ain’t coming out until de Richard Stankiewicz, datée elle aussi de 1961 et composée d’éléments en fer soudé, incarne le courant de la junk sculpture.
Lui aussi fait de matériau de récupération, l’Autoportrait (1981) de Tony Cragg en cycliste (conçu par l’artiste expressément pour le couple Prat) conjugue avec brio assemblage et ready-made.
Exuberant relative #1 (1986) de Haim Steinbach nous remémore l’assomption de l’objet manufacturé qui caractérisa l’art des années 1980,
tandis que les peintures de Bertrand Lavier, Melker II (2004),
et de Peter Halley, Sixth sense (1999), attestent chacune à leur manière la relance postmoderne du tableau abstrait.
Sur le versant figuratif, The Moon (2009) de Gary Hume mêle esthétique pop et recadrage photographique en un grand panneau mural d’une indéniable puissance chromatique.
Enfin, le plus jeune, Mathieu Mercier, né en 1970, boucle la boucle avec un lasso de néon blanc suspendu à une patère (Sans titre, 2006) ...
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