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Une forme de politesse

Une forme de politesse, 
Aurélie Gravelat, François Perrodin, Carole Rivalin, Claude Rutault, Étienne Taburet.
Avec le soutien de Blandine Chavanne et d'Anne Dary.


Une forme de politesse, ou de la sacrée épaisseur de la surface. »
Dans un contexte de sobriété foncière, il nous semble déterminant d'interpeller nos
imaginaires. Le site des Halles en commun, exemplaire dans ce contexte, nous invite à
proposer cette exposition.
Quelles imaginations sont à l'œuvre aujourd'hui dans la construction de la ville et
particulièrement des espaces ouverts aux publics ?
La surface foncière est aujourd'hui un enjeu du développement de nos territoires.
Il nous semble déterminant d'interroger la surface en tant qu'élément constitutif de notre
culture, tant elle fut interrogée depuis plus de 500 ans par les enjeux de la peinture.
C'est notamment par la perception de la profondeur que nous voyons apparaître un art qui
s'émancipe du sacré au XVIe siècle.
La peinture passe d'un fond d'or à un nouvel espace géométrique.
L'infini en peinture se sécularise, passant d'une surface mystique à une surface rationnelle et
républicaine.
Ces enjeux formels vont être très fortement réinterrogés, notamment lors du passage de l'art
académique vers l'art moderne.
La querelle sur la possibilité de la diagonale entre Theo van Doesburg et Piet Mondrian est, à
ce titre, manifeste d'une conception de la peinture comme surface plane ou comme
surface perspective. Avec les enjeux contemporains, le rechargement de la surface
moderne de la peinture passe largement par la prise en compte du contexte.
L'œuvre d'art n'est valide qu'en étant à l'œuvre d'un espace.
La cité, polis, doit trouver des formes, notamment pour activer l'espace public. Une forme
de politesse, en somme, pour être à l'œuvre.
SURFACES ne saurait s'envisager sans prendre en compte l'indispensable interrogation des
agents de nos imaginaires pour inviter à une sobriété désirable et poreuse aux
discernements citoyens.



2 François Perrodin
“79.67” 2025 & "79.68", 2025 “
2 fois 150x450cm. Peinture acrylique sur mur.



3 Carole Rivalin
TuTTi fruTTi, 2025
6 peintures murales. 240x60cm chaque. Gouaches
projetées, 7 couleurs variations de bleu vert, 7 couleurs
variations de jaune orange.








4 Claude Rutault (1941-2022)
preneur·es en charge : Anne Dary, Blandine Chavanne, 
Mattea Conrod, Sacha Ghilardi.

définition/méthode 1 bis toile à l’unité 1973
une toile tendue sur châssis peinte de la même couleur
que le mur sur lequel elle est accrochée. sont utilisables
tous les formats standard disponibles. l’accrochage est
traditionnel.

d/m 277 légende peinture 1984
une grande toile peinte de la même couleur que le
mur sur lequel elle est accrochée. juste à sa droite une
très petite toile est accrochée, peinte de la même
couleur que le mur.

d/m 211 pile ou face 1982
l'œuvre comprend un nombre de toile divisée en deux
parties, quelques-unes sont accrochées sur un mur et
peinte de la même couleur que lui, les autres étant
empilées contre le mur.
la répartition entre les toiles est déterminée par le
preneur en charge qui choisit également la couleur du
mur.
Merci à Ninon Rutault pour son aimable autorisation




5 Étienne Taburet
Heptagone/rectangle d'or - 2025 HeC
180x291,24 cm. Graphite.







1 Aurélie Gravelat
Relevés, 2025
Deux dessins. 240x2000 cm chaque. Rubans adhésifs,
craie, graphite.









Partenaire de l'exposition Une forme de politesse :
Crédit Mutuel Arkéa - Crédit Mutuel de Bretagne